C’est du moins ce qu’ont affirmé Bouddha, Jésus, Mahomet, tout plein de précurseurs spirituels et une ribambelle de gens qui ont vécu une expérience de mort imminente dont Eben Alexander, Anita Moorjani, et tous ceux que cite Raymond Moody dans son livre culte « La vie après la vie ».
Bien qu’on nous l’ait répété à tout vent, y croit-on vraiment? Et, pour ceux qui y adhèrent, en a-t-on fait une ferme conviction? Ou est-ce un vague bruit de fond qui tapisse la mosaïque de nos pensées au cas où cela s’avérait une réalité? De très nombreuses personnes sont angoissées par la mort… La mort du corps; la fin de tout ce qu’ils sont. On n’a qu’à se référer aux confidences partagées par certains artistes lors d’interviews télévisées : Julie Snyder, Normand Brathwaite, Serge Fiori, etc. Ils ne se cachent pas pour exprimer cette angoisse qui les habite.
C’est à partir du moment où cette croyance – plus spirituelle que religieuse – devient réellement une conviction authentique, que s’installe une paix profonde et, qu’une à une, les réponses aux autres questions existentielles se mettent à apparaître. Toutefois, pour que cette vague croyance se transforme en conviction, il ne suffit pas de lire un simple livre… Il m’a fallu de longues années de méditation formelle et informelle et plusieurs épreuves de vie pour finir par me rendre compte que quelque chose de particulier faisait partie de moi : la conscience de faire partie d’un tout. La certitude d’une petite flamme qui ne peut s’éteindre. La source de ma résilience.
C’est en mettant ensemble les conséquences directes découlant du fait qu’on ne meurt pas qu’on en finit, au bout du compte, par affirmer que « Tout est une bénédiction ».